lundi 5 septembre 2011

CANCER DU SEIN: BÉNÉFICES CONFIRMÉS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET D'UNE BONNE HYGIENE ALIMENTAIRE


On recense 35 000 nouveaux cas par an en France.

Surtout qu'au cours des années, ils sont en constante augmentation.

Mais diagnostiqués précocement, ils ont 80 % de chances de guérison.

Parmi les facteurs de risque, lesquels sont "modifiables" par une certaine hygiène de vie?

En ce qui concerne les risques non modifiables (mais qui ne vont pas forcément conduire à la formation d'un cancer), on peut citer : 1.

l'âge des premières règles ; 3.

Cette étude, conduite par une équipe de chercheurs de Bethesda, a été réalisée chez 2 569 femmes respectant un style de vie actif, comparées à 2 588 autres patientes témoins ayant conservé leurs habitudes de sédentarité.

Les résultats ont été probants : chez les femmes ayant pris en compte ces facteurs modifiables, pratiquant une activité physique régulière, supprimant l'alcool et perdant du poids, on a observé une baisse de 23 % du risque de développer un cancer du sein par rapport aux témoins.

Et découverte étonnante : même les femmes présentant des ­facteurs non modifiables ont pu aussi bénéficier (à un degré moindre) de cette modification de leur hygiène de vie.

Comment expliquez-vous les mécanismes biologiques qui conduisent à une telle diminution du risque de cancer mammaire?

L'activité physique, la baisse de surcharge pondérale (donc de tissus graisseux) et une alimentation saine sans alcool ont en commun le fait d'abaisser la production excessive de trois hormones : les oestrogènes, l'insuline et la leptine.

Trois facteurs de croissance qui stimulent la prolifération de cellules cancéreuses.

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